poemes

Je rentre à la maison
Triste toujours pour les mêmes raisons
Ils ce fait tard
C'est le soir
Je rentre dans mon antre
Triste rien ne change
Je vois mon reflet dans la glace
Avec ce couteau, cette menace
Quelques minutes d'hésitations
Je me pose quelques questions que va-t-il ce passer ?
Une fois que je me serais tuée ?
Certain vont m'oublier
Pour d'autres peut-être quelques larmes vont couler...
Seront-elles sincères ?
Ou simplement éphémères ?
Ne vous voilez pas la face
Pour vous ma présence n'était que fugace
Mais pour ceux pour qui je comptais vraiment
Ceux pour qui j'existai réellement
Je repose ce poignard
Lui accordant un dernier regard
Pour ces 2/3 personnes et pour mes enfants
Je vous dédie ce poème
Me suicidée, pas encore
Mais je laisse entrouverte la porte des morts
Car un jour, désolée
Mais en grand je l ouvrirai
Pour l'heure je ne peux que pleurée
Car je ne veux pas vous laisser
Pour vous je dois résisté
Pour vous je veux existé
Je sors de chez moi
Triste rien ne change